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Les nouvelles règles du jeu introduites dans le projet de loi de finances 2018

La réforme de la fiscalité a fait couler beaucoup d’encre depuis l’élection du nouveau président. Le projet de loi de finances qui va faire l’objet de discussions parlementaires  est conforme aux  engagements du Gouvernement :

Les parts de sociétés seraient taxables à proportion de leur valeur en actif immobilier ainsi que les parts des sociétés ayant pour activité la gestion de leur propre patrimoine immobilier (parts de SCI)

Les parts de SCPI et OPCI détenues en direct ou via un contrat d’assurance-vie seraient également taxables.

La réduction d’impôt en faveur des dons est maintenue mais les réductions pour souscriptions de FIP, FCPI ou capital de PME seraient supprimées (ISF-PME).

Un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % est instauré à compter du 1er janvier 2018.
Il a vocation à s’appliquer à tous les revenus du capital : revenus des capitaux mobiliers (intérêts, dividendes) et plus-values mobilières.

Ce prélèvement comprend :

– Imposition des dividendes :

L’abattement de 40 % sur les dividendes serait supprimé, mais serait maintenu en cas d’option pour une imposition au barème progressif de l’IR.

– Imposition des plus-values mobilières :

 

– Sort des produits exonérés ou faisant l’objet d’un régime de faveur :

Les revenus issus des contrats d’assurance vie :

Seules les primes versées à compter du 27 septembre 2017, sur un contrat d’assurance-vie nouveau ou ancien, seraient concernées par cette nouvelle taxation.

Le PFU s’appliquerait sur les seuls intérêts générés par ces primes supplémentaires, pour les rachats réalisés à partir du 1er janvier 2018, selon une règle complexe proportionnelle édictée par le texte.

Un épargnant qui possède un cumul de primes nettes en assurance-vie inférieur à 150 000 € (300 000 € pour un couple) ne serait pas impacté immédiatement par les aménagements de la loi de finances pour 2018.

Les abattements de 4 600 € et 9 200 € après 8 ans resteraient applicables aux intérêts soumis au PFU. Tant qu’il resterait en deçà de ce seuil, même s’il versait des primes après le 27 septembre 2017, ses rachats seraient soumis aux règles « classiques ».

Les épargnants qui possèdent d’ores et déjà un cumul de primes nettes d’assurance-vie supérieur à 150 000 € (300 000 € pour un couple) seraient concernés par la nouvelle taxation pour tout versement supplémentaire.

 

Quelles conséquences ?

 

 

 

 

 

 

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